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Journeys of Hope: African Diaspora and the Soviet Society Voyages d'espoir : la diaspora africaine et la société soviétique,

In: African Diaspora
Author:
Maxim Matusevich
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Abstract

African presence in Russia predated the Bolshevik takeover in 1917. The arrival of the new Communist rule with its attendant vociferous anti-racist and anti-colonial propaganda campaigns enhanced the earlier perceptions of Russia as a society relatively free of racial bias, a place of multiethnic coexistence. As a result dozens of black, mostly Afro-Caribbean and African-American, travellers flocked to the "Red Mecca" during the first two decades of its existence. Some of those arrivals were driven by the ideology; however, the majority of them were simply searching for a place of racial equality, free of Western racism. To an extent their euphoric expectations would be realized as the black visitors to Soviet Russia were usually accorded a warm welcome and granted the opportunities for professional and personal fulfillment that were manifestly absent in their countries of origin. The second wave of black migration to the Soviet Union was quantitatively and qualitatively different from the early pre-war arrivals. It also took place in the context of the new geopolitical reality of the Cold War. After the 1957 Youth Festival in Moscow, the Soviet Union under Khrushchev opened its doors to hundreds, and eventually to thousands, of students from the Third World, many of them from Africa. By extending generous educational scholarships to young Africans, the Soviet Union sought to reaffirm its internationalist credentials and also curry favor with the newly independent African states. The members of this new diasporic community hailed predominantly from the African continent. If the Soviets had hoped for a major propaganda coup, their hopes were not entirely realised. As a propaganda weapon African students tended to jam and even to backfire. Instead of becoming the symbols of Soviet internationalist effort, they came to symbolise Westernization and "foreign influences." La présence africaine en Russie a précédé la prise de pouvoir bolchévique en 1917. L'arrivée du nouveau pouvoir communiste, avec son aille antiraciste active et ses campagnes de propagande anticoloniale, ont mis en valeur les premières perceptions de la Russie comme une société relativement libre de parti pris racial, un lieu de coexistence multiethnique. En conséquence, des douzaines de Noirs, principalement des Afro-Caribéens et des Afro-Américains, se sont rassemblés à la « Mecque Rouge » durant les deux premières décennies de son existence. Quelques-unes de ces arrivées étaient motivées par l'idéologie ; cependant, la majorité d'entre eux étaient simplement à la recherche d'un lieu d'égalité raciale, libéré du racisme occidental. Leurs attentes euphoriques allaient en partie être satisfaites étant donné que les visiteurs noirs en Russie soviétique avaient droit à un accueil chaleureux et se voyaient offrir des opportunités d'épanouissement professionnel et personnel manifestement absentes dans leurs pays d'origine. La deuxième vague de migration noire vers l'Union soviétique était quantitativement et qualitativement différente des premières arrivées d'avant guerre. Elle se produisait aussi dans le contexte de la nouvelle réalité géopolitique de la Guerre froide. Après le Festival de la Jeunesse en 1957 à Moscou, l'Union soviétique sous Khrushchev ouvrit ses portes à des centaines, puis finalement à des milliers, d'étudiants du Tiers-Monde, beaucoup venant d'Afrique. En accordant de généreuses bourses d'études à des jeunes Africains, l'Union soviétique voulait réaffirmer ses références internationalistes et cherchait aussi les faveurs des Etats africains nouvellement indépendants. Les membres de cette nouvelle diaspora venaient principalement du continent africain. Si les Soviétiques avaient espéré un coup de propagande majeur, leurs espoirs ne furent pas totalement réalisés. Les étudiants africains eurent tendance à bloquer et à se retourner contre cette arme de propagande. Au lieu de devenir les symboles de l'effort internationaliste soviétique, ils vinrent symboliser l'occidentalisation et les « influences étrangères ».

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