ʿĀmir b. ʿĀmir al-Baṣrī, according to evidence in his tāʾiyya, composed this long didactic mystical poem either in 700/1300-1301 or 731/1330-1331, while he was exiled to Sīwās in Anatolia. The object of this paper is fourfold. First, to give a brief sketch of his life gleaned from the extant Sunnī sources and determine the date of al-tāʾiyya’s composition or completion. Second, to review critically all the three editions of his al-tāʾiyya. Third, to scrutinize the contents of his poem, generally known as al-tāʾiyya l-ṣuġrā in contradistinction to al-tāʾiyya l-kubrā of Ibn al-Fāriḍ (d. 632/1235). This Ode is crucial in establishing an unequivocal argument that the poet was an unorthodox Imāmī (Twelver) Šīʿī-Ṣūfī. Fourth, to refute the claims of ʿĀrif Tāmir, Muṣṭafā Ġālib and Yves Marquet that al-Baṣrī was an Ismāʿīlī. The first two scholars do not present any tangible evidence to support their contention except the fact that copies of his tāʾiyya are to be found among the Syrian Ismāʿīlī-Nizārī communities. Yves Marquet, on the other hand, argues and speculates on the basis of his [mis]reading of certain internal and external evidences that the author was a high ranking Ismāʿīlī missionary. Unable to support his contention Marquet as a final point of defense opines that al-Baṣrī was probably affiliated with the Nizārī branch; however, he says this without any substantial internal or external verification. Contrarily, al-Baṣrī is not known at all in the Ismāʿīlī sources, either those of the Mustaʿlī-Ṭayyibīs in the Yemeni era, or of the Nizārīs during the post-Alamūt period.
Selon le témoignage de sa tāʾiyya, ʿĀmir b. ʿĀmir al-Baṣrī aurait composé ce long poème mystique didactique en 700/1300-1301 ou en 731/1330-1331, alors qu’il était exilé à Sīwās en Anatolie. L’objet de cet article est quadruple. Premièrement, donner un bref aperçu de sa vie tirée des sources sunnites existantes et déterminer la date de la composition ou de l’achèvement d’al-tāʾiyya. Deuxièmement, passer en revue les trois éditions d’al-tāʾiyya. Troisièmement, examiner le contenu de son poème, généralement connu sous le nom d’al-tāʾiyya l-ṣuġrā, par opposition à al-tāʾiyya l-kubrā d’Ibn al-Fāriḍ (d. 632/1235). Cette ode est cruciale pour établir un argument sans équivoque selon lequel le poète était un imamite (duodécimain) chiite-soufi non orthodoxe. Quatrièmement, pour réfuter les affirmations de ʿĀrif Tāmir, Muṣṭafā Ġālib et Yves Marquet selon lesquelles al-Baṣrī était un ismaélien. Les deux premiers érudits ne présentent aucune preuve tangible pour étayer leur affirmation, à l’exception du fait que des copies de sa tāʾiyya se trouvent parmi les communautés syriennes ismaéliennes nizārites. Yves Marquet, pour sa part, argumente et soutient, sur la base de sa lecture [erronée] de certains éléments internes et externes, que l’auteur était un missionnaire ismaélien de haut rang. Incapable d’appuyer son assertion, Marquet, comme dernier point de défense, estime qu’al-Baṣrī était probablement affilié à la branche nizārite. Cependant, il l’affirme sans aucune vérification substantielle interne ou externe. À l’inverse, al-Baṣrī n’est pas du tout connu dans les sources ismaéliennes, ni celles des mustaʿlī-ṭayyibīs à l’époque yéménite, ni celles des nizārites à l’époque post-Alamūt.
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ʿĀmir b. ʿĀmir al-Baṣrī, according to evidence in his tāʾiyya, composed this long didactic mystical poem either in 700/1300-1301 or 731/1330-1331, while he was exiled to Sīwās in Anatolia. The object of this paper is fourfold. First, to give a brief sketch of his life gleaned from the extant Sunnī sources and determine the date of al-tāʾiyya’s composition or completion. Second, to review critically all the three editions of his al-tāʾiyya. Third, to scrutinize the contents of his poem, generally known as al-tāʾiyya l-ṣuġrā in contradistinction to al-tāʾiyya l-kubrā of Ibn al-Fāriḍ (d. 632/1235). This Ode is crucial in establishing an unequivocal argument that the poet was an unorthodox Imāmī (Twelver) Šīʿī-Ṣūfī. Fourth, to refute the claims of ʿĀrif Tāmir, Muṣṭafā Ġālib and Yves Marquet that al-Baṣrī was an Ismāʿīlī. The first two scholars do not present any tangible evidence to support their contention except the fact that copies of his tāʾiyya are to be found among the Syrian Ismāʿīlī-Nizārī communities. Yves Marquet, on the other hand, argues and speculates on the basis of his [mis]reading of certain internal and external evidences that the author was a high ranking Ismāʿīlī missionary. Unable to support his contention Marquet as a final point of defense opines that al-Baṣrī was probably affiliated with the Nizārī branch; however, he says this without any substantial internal or external verification. Contrarily, al-Baṣrī is not known at all in the Ismāʿīlī sources, either those of the Mustaʿlī-Ṭayyibīs in the Yemeni era, or of the Nizārīs during the post-Alamūt period.
Selon le témoignage de sa tāʾiyya, ʿĀmir b. ʿĀmir al-Baṣrī aurait composé ce long poème mystique didactique en 700/1300-1301 ou en 731/1330-1331, alors qu’il était exilé à Sīwās en Anatolie. L’objet de cet article est quadruple. Premièrement, donner un bref aperçu de sa vie tirée des sources sunnites existantes et déterminer la date de la composition ou de l’achèvement d’al-tāʾiyya. Deuxièmement, passer en revue les trois éditions d’al-tāʾiyya. Troisièmement, examiner le contenu de son poème, généralement connu sous le nom d’al-tāʾiyya l-ṣuġrā, par opposition à al-tāʾiyya l-kubrā d’Ibn al-Fāriḍ (d. 632/1235). Cette ode est cruciale pour établir un argument sans équivoque selon lequel le poète était un imamite (duodécimain) chiite-soufi non orthodoxe. Quatrièmement, pour réfuter les affirmations de ʿĀrif Tāmir, Muṣṭafā Ġālib et Yves Marquet selon lesquelles al-Baṣrī était un ismaélien. Les deux premiers érudits ne présentent aucune preuve tangible pour étayer leur affirmation, à l’exception du fait que des copies de sa tāʾiyya se trouvent parmi les communautés syriennes ismaéliennes nizārites. Yves Marquet, pour sa part, argumente et soutient, sur la base de sa lecture [erronée] de certains éléments internes et externes, que l’auteur était un missionnaire ismaélien de haut rang. Incapable d’appuyer son assertion, Marquet, comme dernier point de défense, estime qu’al-Baṣrī était probablement affilié à la branche nizārite. Cependant, il l’affirme sans aucune vérification substantielle interne ou externe. À l’inverse, al-Baṣrī n’est pas du tout connu dans les sources ismaéliennes, ni celles des mustaʿlī-ṭayyibīs à l’époque yéménite, ni celles des nizārites à l’époque post-Alamūt.
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