In her 1927 diary, Simone de Beauvoir documents her intent to mix literary style with philosophical content. However, in Anglophone research environments, her works are formally classified as either literature or philosophy. This article questions the legitimacy of this classification by arguing that The Ethics of Ambiguity’s stylistic use of first-person plural narration, metaphor, conversational style, and parable help us understand ambiguity and freedom as necessarily embodied by invoking experiences of both phenomena.
Dans son journal de 1927, Simone de Beauvoir exprime son désir de ne pas séparer l’écriture littéraire et la réflexion philosophique. Or, dans la critique beauvoirienne anglo-saxonne, ses œuvres sont généralement étiquetées comme relevant soit de la littérature, soit de la philosophie. Le présent article remet en question cette classification : dans Pour une morale de l’ambiguïté, la narration à la première personne du pluriel, la métaphore, le dialogue et la parabole permettent d’évoquer des expériences concrètes de l’ambiguïté et de la liberté et, ainsi, de mieux comprendre en quoi ces deux phénomènes sont nécessairement incarnés.
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In her 1927 diary, Simone de Beauvoir documents her intent to mix literary style with philosophical content. However, in Anglophone research environments, her works are formally classified as either literature or philosophy. This article questions the legitimacy of this classification by arguing that The Ethics of Ambiguity’s stylistic use of first-person plural narration, metaphor, conversational style, and parable help us understand ambiguity and freedom as necessarily embodied by invoking experiences of both phenomena.
Dans son journal de 1927, Simone de Beauvoir exprime son désir de ne pas séparer l’écriture littéraire et la réflexion philosophique. Or, dans la critique beauvoirienne anglo-saxonne, ses œuvres sont généralement étiquetées comme relevant soit de la littérature, soit de la philosophie. Le présent article remet en question cette classification : dans Pour une morale de l’ambiguïté, la narration à la première personne du pluriel, la métaphore, le dialogue et la parabole permettent d’évoquer des expériences concrètes de l’ambiguïté et de la liberté et, ainsi, de mieux comprendre en quoi ces deux phénomènes sont nécessairement incarnés.
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