Ce livre examine la question de savoir comment comprendre le phénomène de la coexistence prolongée de Saül et David en 1 S 16-31. Même après un oracle divin qui lui signifie sa destitution royale, Saül n'abandonne le trône que tardivement. Et après avoir reçu l'onction royale de Yhwh, le sacre de David n'a lieu que bien après. Ainsi les deux oints coexistent pendant longtemps. Cependant, même si leur longue coexistence avait été un fait historique, le narrateur aurait pu la raconter en quelques lignes. Mais au lieu de l'abréger, il choisit de rendre sa durée perceptible dans la sphère narrative, où les deux causalités, divine et humaine, semblent s'enchevêtrer. Cette étude examine le rapport entre les deux causalités, à savoir l'intervention de Dieu et les initiatives de l'homme, et met en évidence l'art poétique du retardement, à savoir l'incidence de la double causalité sur le retardement de la succession royale, dans sa mise en récit.
Ce livre examine la question de savoir comment comprendre le phénomène de la coexistence prolongée de Saül et David en 1 S 16-31. Même après un oracle divin qui lui signifie sa destitution royale, Saül n'abandonne le trône que tardivement. Et après avoir reçu l'onction royale de Yhwh, le sacre de David n'a lieu que bien après. Ainsi les deux oints coexistent pendant longtemps. Cependant, même si leur longue coexistence avait été un fait historique, le narrateur aurait pu la raconter en quelques lignes. Mais au lieu de l'abréger, il choisit de rendre sa durée perceptible dans la sphère narrative, où les deux causalités, divine et humaine, semblent s'enchevêtrer. Cette étude examine le rapport entre les deux causalités, à savoir l'intervention de Dieu et les initiatives de l'homme, et met en évidence l'art poétique du retardement, à savoir l'incidence de la double causalité sur le retardement de la succession royale, dans sa mise en récit.
établi sur la base d’ouvrages publiés et non-publiés, d’études et documents divers, de thèses universitaires, d’archives, et de recherches sur le terrain, vol. 1
Tashelhiyt Berber is spoken in Morocco. With approximately eight to ten million speakers it is the world’s largest Berber language. The lexical data for this work were collected, over almost forty years, from a great number of publications and from various archives. These data were studied and checked by the author and enriched by lexical data from the author’s own fieldwork. In this dictionary Tashelhiyt Berber words and phrase are presented in alphabetic order and written in a clear Latin transcription. Meanings of words and phrases are given in French. All lexical data in this work are fully referenced. This book is the first comprehensive dictionary for Tashelhiyt Berber.
établi sur la base d’ouvrages publiés et non-publiés, d’études et documents divers, de thèses universitaires, d’archives, et de recherches sur le terrain, vol. 1
Tashelhiyt Berber is spoken in Morocco. With approximately eight to ten million speakers it is the world’s largest Berber language. The lexical data for this work were collected, over almost forty years, from a great number of publications and from various archives. These data were studied and checked by the author and enriched by lexical data from the author’s own fieldwork. In this dictionary Tashelhiyt Berber words and phrase are presented in alphabetic order and written in a clear Latin transcription. Meanings of words and phrases are given in French. All lexical data in this work are fully referenced. This book is the first comprehensive dictionary for Tashelhiyt Berber.
Dans L’art de la guerre chez les Mamelouks, Mehdi Berriah fait la lumière sur les mécanismes autour desquels s’articulaient la conduite et la pratique de la guerre de l’armée mamelouke. Les Mamelouks en firent l’une des plus performantes du Proche-Orient médiéval aux XIIIe-XIVe siècles, ce qui leur a permis de repousser le triple danger (Mongols, Francs et Arméniens) qui menaçait les territoires du dār al-Islām au Proche-Orient. D’origine servile, provenant majoritairement des steppes eurasiatiques et du Caucase, les Mamelouks étaient recrutés avant tout pour la guerre. Celle-ci fut leur raison d’être, leur légitimité politico-religieuse provenant exclusivement de leurs exploits militaires. À partir d’un large corpus mêlant chroniques (arabes, latines, arméniennes et persanes), sources didactiques et travaux archéologiques, Mehdi Berriah offre le premier livre expliquant, avec détail, les succès militaires des Mamelouks bahrites sur différents fronts face à leurs trois principaux ennemis, et leur quasi-invincibilité sur terre, lesquels in fine permirent au sultanat de s’imposer comme la première puissance dans la région à la fin du VIIIe/XIVe siècle.
Dans L’art de la guerre chez les Mamelouks, Mehdi Berriah fait la lumière sur les mécanismes autour desquels s’articulaient la conduite et la pratique de la guerre de l’armée mamelouke. Les Mamelouks en firent l’une des plus performantes du Proche-Orient médiéval aux XIIIe-XIVe siècles, ce qui leur a permis de repousser le triple danger (Mongols, Francs et Arméniens) qui menaçait les territoires du dār al-Islām au Proche-Orient. D’origine servile, provenant majoritairement des steppes eurasiatiques et du Caucase, les Mamelouks étaient recrutés avant tout pour la guerre. Celle-ci fut leur raison d’être, leur légitimité politico-religieuse provenant exclusivement de leurs exploits militaires. À partir d’un large corpus mêlant chroniques (arabes, latines, arméniennes et persanes), sources didactiques et travaux archéologiques, Mehdi Berriah offre le premier livre expliquant, avec détail, les succès militaires des Mamelouks bahrites sur différents fronts face à leurs trois principaux ennemis, et leur quasi-invincibilité sur terre, lesquels in fine permirent au sultanat de s’imposer comme la première puissance dans la région à la fin du VIIIe/XIVe siècle.