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Édition critique, traduction française, introduction et notes par Jean-François Pradeau
Porphyre (234 – 305), disciple de Plotin et éditeur de ses Ennéades, adresse cette Lettre à Marcella, une femme d’un certain âge qu’il a épousée sur le tard. Il lui explique la raison de son départ, après seulement dix mois de mariage. Il l’invite, loin de toute passion, à mener une vie philosophique dont il lui rappelle les grands principes éthiques, inspirés de Platon. Porphyre livre ici une apologie de la philosophie traditionnelle, dirigée contre les croyances irrationnelles. La Lettre à Marcella est un document unique sur la manière dont une vie philosophique peut être vécue.
Le texte de la Lettre a Marcella n’a été conservé que dans un unique manuscrit, recopié au XVe s. Il est ici édité, traduit et présenté.

Porphyrius (234 – 305), Plotinus’ disciple and editor of his Enneads, addresses his letter to Marcella, an aging woman, whom he married late in life. He explains to her the reasons for leaving her, after only ten months of marriage. He invites her to leave passions behind to lead a philosophical life along the lines of the major ethical principles inspired by Plato. Porphyrius takes a strong stand as an apologist of traditional philosophical teachings. The Letter to Marcella provides a unique account on the ways and principles along which a philosophical life should be led.
The Letter to Marcella survives as a single manuscript that dates from the 15th century. It is here introduced, edited, translated and annotated.
Author:
Editor:
Nicolas d’Autrécourt (c. 1298-1369) est l’un des penseurs les plus audacieux de l’histoire de la philosophie, et Zénon Kaluza, qui lui a consacré près de trente ans d’études, nous le fait découvrir par ses sources, ses doctrines et ses manuscrits. Ce livre propose notamment des analyses sur des thèmes importants (tels que la perception, la causalité finale, les catégories ou l’éternité du monde) ainsi qu’une nouvelle édition des Prologues de l’Exigit ordo, enrichie d’un commentaire suivi. Les études—dont certaines sont parues mais difficiles d’accès et d’autres sont inédites—dévoilent la figure d’un philosophe désirant de libérer la philosophie des contraintes institutionnelles et de critiquer la métaphysique d’Aristote, au risque de bouleverser les traditions, de contredire les dogmes de la foi et se voir condamner par les autorités théologiques de son temps.

Nicolas d'Autrécourt (c. 1298-1369) is one of the most daring thinkers in the history of philosophy, and Zénon Kaluza, who has devoted to him nearly thirty years of study, presents him to us through his sources, his doctrines and his manuscripts. The reader will find studies on some of the most relevant philosophical doctrines (such as perception, the final causality, the categories and the eternity of the world) as well as a new edition of the Prologues of the Exigit ordo, enriched with a running commentary. The texts gathered here—some of which have been published previously but are difficult to access and others which have been unpublished until now—reveal a philosopher who wished to free philosophy from institutional constraints and dared to criticize Aristotle's metaphysics, at the risk of upsetting traditions and contradicting the dogmas of the faith, and who was condemned by the theological authorities of his time.
Perspectives contemporaines sur l’agentivité et le sujet
Volume Editor:
Phénoménologie de l'action présente d’une manière très originale certains des différents aspects débattus aujourd’hui dans la philosophie de l’action. Grâce au renouvellement au sein de la philosophie de l’esprit concernant la connaissance en première personne, l’analyse de la relation entre le sujet et ses actions a connu un net regain d’intérêt ces dernières années. En mobilisant à la fois la tradition anglo-américaine et la tradition européenne, l’ouvrage se focalise davantage sur la question du moi et sur celle de l’agentivité (agency). La possibilité d’un dialogue entre ces deux traditions concernant la théorie de l’action en phénoménologie constitue l’originalité du volume.

Phénoménologie de l’action presents in a very innovative way some of the different aspects debated today in the philosophy of action. Thanks to the renewal within the philosophy of mind concerning first-person knowledge, the analysis of the relation between the self and its actions has undergone a revival in recent years. Drawing from both the Anglo-American and the European tradition, this book focuses mainly on the relation between self and agency. The possibility of a dialogue between these two traditions concerning the theory of action from a phenomenological standpoint constitutes the originality of this volume.
Author:
Dans le Sophiste de Platon, un mystérieux étranger venu d’Élée entreprend de définir méthodiquement le rival le plus farouche du philosophe, le sophiste. Sa définition est cependant interrompue par une tentative de réfuter l’ontologie de Parménide. La signification propre de cette réfutation et sa relation exacte avec la chasse au sophiste demeurent très controversées dans la littérature secondaire. Ce livre propose un commentaire suivi du dialogue montrant comment la distinction, souvent négligée, entre dialectique et apparences permet de trancher dans les controverses suscitées par le Sophiste, tout en restaurant l’unité et l’originalité profondes de la pensée de Platon.

In Plato’s Sophist, a mysterious Eleatic Stranger, the main character of the dialogue, undertakes a systematic definition of the philosopher’s fiercest rival, the sophist. His hunt for a definition of the sophist, however, is interrupted by an attempt to refute the ontology of Parmenides. The philosophical significance of this refutation and its exact relationship to the sought-after definition remains a matter of great scholarly dispute. This book, by means of a running commentary on the dialogue, argues that the oft-neglected distinction between dialectic and appearances is not only the key to solving this and other exegetical conundrums, but also reveals the unity and originality of Plato’s argument in the Sophist.
Les études sur le rôle de la musique dans l’œuvre de Proust ont presque toutes un trait en commun : celui de se situer, au moins en partie, dans la recherche musico-littéraire traditionnelle qui relève les allusions, identifie les œuvres auxquelles il est fait référence et cherche à montrer le rôle joué par la musique à l’intérieur du schéma traditionnel d’analyse du roman. Ainsi dans la Recherche les multiples éléments qui composent le thème de la musique se manifestent sous trois aspects différents :
la première manifestation musicale et la plus évidente est celle de la musique-art. A ce niveau il faut faire une distinction entre la musique réelle et la musique imaginaire de Vinteuil. Quel rôle jouent les allusions à la musique dans l’action, dans la psychologie des personnages, dans le retour des thèmes, enfin dans la composition de l’œuvre ? Ainsi Proust utilise la musique pour peindre la société. Mais la musique apparaît également en tant que telle dans les récits de concert, notamment la musique de Vinteuil.
La deuxième manifestation de l’expérience musicale est celle des sons, des bruits et des voix : la musique naturelle. De nombreuses pages de la Recherche portent l’empreinte des sonorités de la nature et des bruits.
Et troisièmement il y la musique née non pas de sensations auditives, mais visuelles, tactiles ou psychologiques : la métaphore musicale. Ces trois aspects sont traités diversement dans le présent recueil. Et comme l’a écrit Marcel Proust : "Il y a pourtant un royaume de ce monde où Dieu a voulu que la Grâce pût tenir les promesses qu’elle nous faisait, descendît jusqu’à jouer avec notre rêve […] : c’est le royaume de la musique."

Avec des contributions de Sabine van Wesemael, Sjef Houppermans, Manet van Montfrans, Laurence Miens, Luc Fraisse, Isabelle Perreault, Kaéko Yoshikawa, Manola Antonioli, Nell de Hullu-van Doeselaar, Arthur Morisseau, Anne Penesco, Akio Wada, Cédric Kayser, Annelies Schulte Nordholt.
Cet ouvrage est la première étude systématique du rapport entre communauté et littérature dans la pensée de Jean-Luc Nancy. L'auteure développe la thèse originale que cette relation doit être comprise comme une refonte du mythe. Traversant l’œuvre de Nancy dans son intégralité, elle démontre de façon incomparable comment s’articulent les questions centrales de la communauté et de la littérature. De plus, en faisant ce lien en termes de « mythe », ce livre situe l’œuvre de Nancy dans une tradition plus large, allant du romantisme allemand aux théories contemporaines de la pertinence sociale de la littérature.

This is the first book to provide a systematic investigation of the relation between community and literature in the work of Jean-Luc Nancy. It develops the original claim that this relation has to be understood as a rethinking of myth. Traversing the entirety of Nancy’s vast oeuvre, the author offers an incomparable account of the ways in which Nancy’s central questions of community and literature are linked together. Moreover, by putting this linkage in terms of ‘myth’, this book situates Nancy’s work within a larger tradition, leading from German Romanticism to contemporary theories of the social relevance of literature.
Author:
Écrite entre 386 et 390 dans l’effervescence de la découverte du néoplatonisme, la correspondance entre Augustin et son ami Nebridius est un concentré de questions platoniciennes sur l’infini, la distinction entre le sensible et l’intelligible, l’imagination et la réminiscence, les rêves inspirés, l’assimilation à Dieu, le « véhicule » de l’âme, l’intériorité et l’individualité. S’y ajoutent des développements théologiques majeurs sur l’Incarnation et la Trinité. Grâce à ces lettres qui font tour à tour « entendre le Christ, Platon et Plotin », comme le dit Nebridius lui-même, nous comprenons mieux ce moment incandescent de la vie d’Augustin où il se convertit à la fois à la philosophie et au christianisme, comme en témoigneront plus tard les Confessions.

Written between 386 and 390 during the excitement of his discovery of Neoplatonism, Augustine’s correspondence with his friend Nebridius is a distillation of Platonic questions concerning the infinite, the distinction between sensible and intelligible phenomena, the imagination and recollection, inspired dreams, assimilation to God, the “vehicle” of the soul, interiority, and individuality. In addition, the exchange contains major theological insights concerning the Incarnation and the Trinity. Thanks to these letters, which, as Nebridius himself says, make “Christ, Plato, and Plotinus heard,” we can better understand this incandescent moment in Augustine’s life when he converted to both philosophy and Christianity, as the Confessions will later testify.
Volume Editors: and
Au cours du XIXe siècle, l’histoire de la philosophie s’est imposée comme une discipline centrale dans l’institution philosophique française. Ce processus reposait sur l’influence intellectuelle et politique exercée par Victor Cousin (1792-1867); il a coïncidé avec l’élaboration d’un schéma interprétatif conférant à la Renaissance, en tant qu’époque philosophique, un statut controversé, caractérisé par l'infériorité conceptuelle. L'ouvrage éclaire les enjeux idéologiques des débats sur la Renaissance dans la France du XIXe siècle. Il propose une approche globale des reconstructions érudites et des utilisations polémiques de la Renaissance centrée sur une relecture politique de la pratique historiographique, ainsi que sur ses réseaux personnels, académiques et transnationaux.

During the nineteenth century, the history of philosophy established itself in France as a central discipline within the academic institutions. This process, which rested on the intellectual and political influence of Victor Cousin (1792-1867), coincided with the development of an interpretative scheme that gave the Renaissance as philosophical epoch a controversial status characterized by conceptual inferiority. This volume sheds light on the ideological implications of the debates on the Renaissance in nineteenth-century France. It offers a comprehensive approach to the scholarly reconstructions and polemical uses of the Renaissance by developing a political and transnational rereading of the nineteenth-century French practices of the history of philosophy.
Author:
Dans Racine et les trois publics de l’amour Delphine Calle analyse la séduction du théâtre racinien à partir des débats sur les passions du XVIIe siècle français. Concupiscence ou pur amour, amour-propre ou désir de plaire, l’amour est au cœur de la tragédie racinienne : moteur de l’action tragique, il émeut le public. Celui-ci est triple : le protagoniste amoureux est non seulement scruté par les spectateurs dans la salle, passionnés par la passion, il s’expose devant le personnage qu’il aime et paraît devant le tribunal de sa propre conscience. À l’instar des moralistes du XVIIe siècle, grands censeurs du théâtre, ce livre établit le parallèle entre les expériences amoureuse et théâtrale, pour mieux percer la dramaturgie de l’amour chez Racine.

In Racine et les trois publics de l’amour Delphine Calle unravels the seductive power of Racinian tragedy by turning to the 17th-century French debates on love. Whether it is staged as concupiscence or pure love, as self-love or the desire to please, love is at the heart of Racinian theatre: it sparks tragic action and moves its spectators. These spectators are threefold: the tragic lover is not only scrutinized by the real audience, who is passionate about passion, he also feels the gaze of his loved one and of his own conscience, that questions the value of his love. Following the 17th- century moralist theatre critics, this monograph aligns amorous and theatrical experiences, in order to reveal Racine’s dramaturgy of love.