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Biobibliographies

Wolfgang Asholt,

professeur de littératures romanes à Osnabrück jusqu’en 2011, est depuis 2013 professeur honoraire à l’Institut für Romanistik de la HU de Berlin. Ses sujets de recherche : littératures du XIXe et du XXe siècle, avant-gardes et théories de l’avant-garde, littérature contemporaine, littérature française et littérature mondiale. Dernières publications : Cahier n° 321 de la Revue des Sciences Humaines : Le savoir historique du roman contemporain (2016), avec U. Bähler ; Assia Djebar et la transgression des limites linguistiques, littéraires et culturelles, Paris, Classiques Garnier, 2017, avec Lise Gauvin ; Cahier n° 325 de la Revue des Sciences Humaines : Yves Ravey. Une écriture de l’exigence (2017), avec J. Fortin et J.-B. Vray ; Europe en mouvement. vol. 1 : A la croisée des cultures, vol. 2 : Nouveaux regards, Paris, Hermann, 2018 (éd. avec M. Calle-Gruber, E. Heurgon et P. Oster-Stierle).

Niklas Bender

est actuellement professeur remplaçant à l’Université de Tübingen. Il est membre associé du Centre de recherche sur les poétiques du XIXe siècle (Sorbonne Nouvelle Paris 3). Depuis sa thèse – La Lutte des paradigmes : la littérature entre histoire, biologie et médecine (Flaubert, Zola, Fontane), Amsterdam/New York, Rodopi, 2010 – il travaille sur Flaubert et les rapports entre littérature et savoirs. Son HDRDie lachende Kunst. Der Beitrag des Komischen zur klassischen Moderne, Freiburg i. Br., Rombach, 2017 – s’intéresse aux procédés du comique. Ses dernières publications portent sur Biological Time, Historical Time. Transfers and Transformations in 19th Century Literature, Leiden/Boston, Brill|Rodopi, 2019 (éd. avec Gisèle Séginger), ainsi que sur le rôle de la lecture aujourd’hui : Verpasste und erfasste Möglichkeiten. Lesen als Lebenskunst, Bâle, Schwabe, 2018.

Stephanie Bung

est professeure titulaire à l’Université de Duisburg-Essen où elle enseigne la littérature française du XVIe au XIXe siècle. Ses recherches portent sur les salons et les académies du XVIIe siècle, sur la poésie moderne ainsi que sur la littérature de l’extrême contemporain. Plus récemment, elle a travaillé sur l’œuvre de Cécile Wajsbrot ainsi que sur celles d’André et Simone Schwarz-Bart. Elle a publié des ouvrages collectifs sur le livre audio, sur Simone de Beauvoir et sur l’imaginaire de la « garçonne » dans les années folles. Elle est l’auteure des monographies suivantes : Figuren der Liebe. Diskurs und Dichtung bei Paul Valéry und Catherine Pozzi (Göttingen, Wallstein Verlag, 2005) ; Spiele und Ziele. Französische Salonkulturen des 17. Jahrhunderts zwischen Elitendistinktion und belles lettres (Tübingen 2013).

Mathias Énard

a fait des études d’arabe et de persan à l’INALCO (Paris). Il a vécu dix ans dans différents pays du Moyen-Orient, puis à Barcelone et à Berlin avant de s’établir aujourd’hui dans le sud de la France. Membre fondateur du Collectif Inculte, il a publié six romans, dont La Perfection du tir (2003), Zone (2008), Parle-leur de batailles, de rois et d’éléphants (2010) et Boussole (2015). Ce dernier a été couronné par le Prix Goncourt en 2015.

Sara Izzo

enseigne les littératures françaises et italiennes au département de philologie romane de l’Université de Bonn depuis 2016. Après sa maîtrise en études romanes/philologie française, histoire de l’art et histoire contemporaine à l’Université de Bonn en 2009, elle a poursuivi un doctorat en littérature française sur les écrits politiques de Jean Genet. La thèse de doctorat a été publiée en 2016 chez Narr Francke Attempto : Jean Genet und der revolutionäre Diskurs in seinem historischen Kontext. À présent, elle travaille sur un projet de recherche sur la Méditerranée comme lieu de mémoire dans la littérature française et italienne pour obtenir l’habilitation à diriger des recherches.

Claudia Jünke

est professeure de littératures et cultures hispanophones et francophones à l’Université d’Innsbruck. Ses recherches portent sur les littératures et cultures modernes et contemporaines en France, Espagne et Amérique latine et se centrent sur des questions de mémoire culturelle, de subjectivité et d’identité, de narratologie et d’intermédialité. Elle a obtenu son doctorat à l’Université de Cologne avec une thèse sur Gustave Flaubert et son habilitation à l’université de Bonn avec une monographie sur la mémoire culturelle de la Guerre d’Espagne dans la littérature et le cinéma actuels. Elle a coédité plusieurs volumes collectifs (dont le plus récent est Sor Juana Inés de la Cruz : identidad criolla y procesos de transculturación, éd. avec Jutta Weiser 2019) et ses articles ont été publiés dans des revues et livres internationaux.

Markus A. Lenz

est chercheur associé à la chaire de littérature espagnole et française de l’Université de Potsdam. Publications et recherches sur l’histoire de la philologie italienne et française (XIXe siècle) ainsi que sur la littérature française contemporaine. Doctorat publié sous le titre Genie und Blut. Rassedenken in der italienischen Philologie des 19. Jahrhunderts (Paderborn, Fink, 2014). Autres publications : éd. avec Patricia A. Gwozdz : Literaturen der Welt : Zugänge, Modelle, Analysen eines Konzepts im Übergang (Heidelberg, Winter, 2018) ; éd. avec Philipp Krämer et Markus Messling : Rassedenken in der Sprach- und Textreflexion Kommentierte Grundlagentexte des langen 19. Jahrhunderts (Paderborn, Fink, 2015).

Birgit Mertz-Baumgartner

est professeure de littératures franco- et hispanophones au département de langues romanes de l’Université d’Innsbruck. Elle s’intéresse, entre autres, aux littératures contemporaines française et francophones (particulièrement aux littératures maghrébines), aux théories postcoloniales et aux relations entre Histoire et littérature. Choix de publications : Ethik und Ästhetik der Migration. Algerische Autorinnen in Frankreich (1988-2001), Würzburg, Königshausen & Neumann, 2004 ; Passages et ancrages en France. Dictionnaire des écrivains migrants de langue française, Paris, Champion, 2012 (avec Ursula Mathis-Moser) ; Guerre d’Algérie – Guerre d’indépendance. Regards littéraires croisés, Würzburg, Königshausen & Neumann 2013 (avec B. Burtscher-Bechter).

Markus Messling

est professeur d’études culturelles romanes à l’Université de la Sarre où il dirige aussi l’ERC « Minor Universality. Narrative World Productions After Western Universalism ». Il a été directeur adjoint du Centre Marc Bloch (2015-2019) et professeur de Littératures romanes à l’Université Humboldt de Berlin (2018/2019). Une sélection de ses publications : Universalität nach dem Universalismus. Über frankophone Literaturen der Gegenwart, Berlin, Matthes & Seitz Verlag, 2019 ; Point de fuite. La Méditerranée et la crise européenne, éd. avec F. Hofmann, Paris, Hermann, 2019 ; « Réalisme esthétique et cosmopolitisme littéraire. Poétiques de la perte chez Séféris et Efoui », in : Décentrer le cosmopolitisme. Enjeux politiques et sociaux dans la littérature, éd. G. Bridet, X. Garnier, S. Moussa, L. Zecchini, Dijon, p. 71-84 ; Les Hiéroglyphes de Champollion. Philologie et conquête du monde, Grenoble, UGA éd., 2015.

Diana Mistreanu

est chercheuse en formation doctorale à l’Université du Luxembourg, où elle est affiliée à l’Unité de recherche Education, Culture, Cognition and Society. Elle prépare sa thèse en cotutelle avec l’Université Paris-Est, et elle travaille sur la représentation de la cognition humaine dans l’œuvre de l’écrivain contemporain Andreï Makine. Son domaine de prédilection sont les études littéraires cognitives. Elle s’intéresse à l’interface entre la littérature fictionnelle, d’un côté, et l’esprit et le cerveau humains, de l’autre, se demandant comment les théories littéraires et narratives et la psychologie et les neurosciences cognitives peuvent s’enrichir mutuellement. Elle a publié des articles sur Andreï Makine, José Saramago et Pierre Michon. Elle s’intéresse également aux relations littéraires et interculturelles entre la France et la Russie, ainsi qu’à la littérature française contemporaine.

Sarga Moussa

est directeur de recherche au CNRS, directeur-adjoint de l’UMR THALIM (CNRS-Université Sorbonne Nouvelle-ENS). Spécialiste de l’orientalisme littéraire et du récit de voyage en Orient, en particulier aux XIXe et XXe siècles, il s’intéresse plus largement à la représentation des altérités culturelles dans la littérature française, à la question de l’esclavage, à la notion de cosmopolitisme, et aux études postcoloniales. Il codirige la collection « Vers l’Orient » à UGA Éditions. Publications récentes : Le Mythe bédouin chez les voyageurs aux XVIIIe et XIXe siècles, Paris, PUPS, « Imago Mundi », 2016 ; dossier consacré à « Bouvier, intermédiaire capital », dans la revue en ligne Viatica, octobre 2017 ; en codirection avec Hans-Jürgen Lüsebrink, Dialogues interculturels à l’époque coloniale et postcoloniale, Paris, Kimé, 2019.

Cornelia Ruhe

est professeure de littératures francophone et hispanophone à l’Université de Mannheim. Principaux domaines de recherche : la littérature française contemporaine, les littératures postcoloniales, la sémiotique de la culture et l’intertextualité. Depuis 2016 elle est éditrice littéraire de la revue Romanische Forschungen ; depuis 2018, membre titulaire de l’Académie des Sciences de Heidelberg. Elle est éditrice de plusieurs volumes collectifs et auteure de monographies et d’articles portant sur la littérature française contemporaine, dont l’anthologie Den gegenwärtigen Zustand der Dinge festhalten. Zeitgenössische Literatur aus Frankreich, éd. avec Jérôme Ferrari, Göttingen, Wallstein Verlag, 2017 ; Chutes, ruptures et philosophie. Les romans de Jérôme Ferrari, éd. avec Sarah Burnautzki, Paris, Classiques Garnier, 2018, et la monographie La mémoire des conflits dans la fiction francophone contemporaine, à paraître aux éditions Brill|Rodopi en 2020.

Marie-Thérèse Oliver-Saidi

a enseigné à l’Université Saint-Joseph de Beyrouth. Elle était attachée culturelle auprès de l’Ambassade de France, Egypte-Turquie, 1998-2006 et chercheur à l’IISMM-EHESS, Paris. Parmi ses publications récentes sont : Le Liban et la Syrie au miroir français de 1946 à 1991, Paris, L’Harmattan, 2010 ; Dossier Charif Majdalani, Revue Siècle 21, n° 27, 2015 ; Deux enfances au Nord de la Syrie, LiCArC, Classiques Garnier, 2017, n° 5 ; « De l’avantage des identités plurielles, le témoignage engagé d’Amin Maalouf », dans Identités plurielles en Francophonie, par Julien Kilanga, Maéva Touzeau, Paris, Éditeur Espérance, 2018 ; D’une procédure en cours de décentrement de la littérature française, Célec-Saint-Etienne, à paraître.

Lena Seauve

est postdoctorante à l’Université Humboldt de Berlin. Elle a publié une monographie sur Jean Potocki (2015) et édité plusieurs volumes collectifs sur la littérature française à partir des Lumières dont Grenzen des Zumutbaren – aux frontières du tolérable (Bern, Peter Lang, 2018). Elle est l’auteure d’articles dont « Der begehrende Blick des Scharfschützen. Unzumutbare Perspektiven in Mathias Énards La Perfection du tir (2018) » et « La ‘grippe française’ et la (dé)construction littéraire d’une ‘identité nationale’ dans L’Art français de la guerre d’Alexis Jenni » (2019). Son projet de recherche actuel porte sur des narrations de bourreaux dans le roman contemporain des langues française et espagnole.

Vanessa de Senarclens

est privat-docent de l’Université Humboldt de Berlin dans les domaines de la littérature française et des études culturelles. Elle a publié de nombreux ouvrages et articles portant principalement sur la littérature française du dix-huitième siècle dans son rapport à l’antiquité, notamment : Montesquieu, historien de Rome. Un tournant pour la réflexion sur le statut de l’histoire au XVIIIe siècle, Genève, Droz, 2003 ; Das Tragische im Jahrhundert der Aufklärung, Hannover, Wehrhahn Verlag, 2007 mais aussi sur Rousseau, Diderot, la poésie du roi de Prusse et Voltaire. Sa thèse d’habilitation s’intitule Le Naufrage et les jeux de gladiateurs. Poétique du plaisir de la tragédie au siècle des Lumières. Son projet actuel porte sur l’histoire d’une bibliothèque des Lumières.

Victor Toubert,

ancien élève de l’ENS de Lyon, agrégé de lettres modernes, a soutenu en 2019 une thèse rédigée sous la direction de Tiphaine Samoyault portant sur les représentations et les usages de l’érudition chez Pierre Michon, W.G. Sebald et Antonio Tabucchi. Il a publié divers articles portant sur les rapports entre savoirs et littérature, dont notamment un article sur la lecture de John Berger par Sebald dans la revue Littérature et un entretien avec Hélène Merlin-Kajmandans la revue Trans-. Il a également écrit la partie consacrée aux Onze de Pierre Michon dans un manuel à destination des élèves de khâgne préparant le concours de l’ENS en 2019.

Luc Vallat

a étudié la musicologie à l’Université de Fribourg (CH). Il a soldé son master par un mémoire portant sur le traitement du rythme dans les chansons de Clément Janequin. Depuis mars 2018, Luc Vallat est candidat au doctorat à l’Université de Berne (éd. Prof. Cristina Urchueguía), en co-direction avec l’Université de Poitiers (Prof. Isabelle His). Son travail se concentre sur les structures des chansons polyphoniques françaises des années 1520-1550. Luc Vallat a participé à divers colloques, tant dans son domaine que dans les disciplines associées (Sorbonne, Paris ; Humboldt Universität, Berlin ; Sixteenth Century Society Conference, Saint-Louis (Missouri) ; Universität Bern ; Projet PIND). Depuis le semestre d’automne 2018-2019, il anime le Reading Group Renaissance Studies de l’Université de Berne.

Dominique Viart,

membre de l’Institut universitaire de France, est professeur à l’Université Paris Nanterre, où il dirige avec J.-M. Moura l’Observatoire des écritures contemporaines françaises et francophones. Directeur de la Revue des Sciences Humaines, il a promu la recherche universitaire française sur la littérature contemporaine (La Littérature française au présent, 2005) et consacré des essais à Jacques Dupin, Claude Simon, Pierre Michon, François Bon, Eric Chevillard, Patrick Deville … Dernières publications : avec J. Frémon et N. Pesquès, le recueil Discorde, poèmes dispersés et textes inédits de Jacques Dupin (Paris, P.O.L., 2017), avec D. Meskache, Autour de Alain Nadaud (Saint-Benoît-du-Sault, éditions Tarabuste, 2018), avec A. Castiglione, le Cahier de l’Herne consacré à Pierre Michon (2017) et avec Alison James, Littératures de terrain (revue en ligne Fixxion XX-XXI, n° 18, 2019).

Antoine Vuilleumier

est doctorant et chargé d’enseignement à l’Université de Neuchâtel. Il rédige actuellement une thèse intitulée Le vulgaire dans le savoir. Endoctriner la langue française au milieu du XVIe siècle. Spécialiste de la vulgarisation des savoirs dans la littérature française de la Renaissance, il est l’auteur de plusieurs études sur la littérature humaniste française, en particulier sur l’helléniste Loys Le Roy.

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