Je remercie de tout cœur Sandra Benecchi, Hannah Mühlparzer, Daniela Waldburger, Buata Bundu Malela, Barbara Mutamba, Barbara Mbouwe, Teme Mifouma, Nana Serge Alain, Christian Tchindjie Kamga, Seraphin Ngouambe, Beh Leslie Chamberlain, Mimboabe Bakpa, Mahamat Ali Alhadji, Dymitr Ibriszimow, Brigitte Krause, Natalia Igl, Olga Hel-Bongo, Ute Fendler, les éditeurs Rüdiger Seesemann et Enocent Msindo, Franca de Kort et Fem Eggers de Brill, les deux collègues qui ont patiemment fait l’expertise aveugle, ma GRANDE FAMILLE de migrant.e.s sur trois continents, mon autre (moi)tié et nos trois ‘adorables petits monstres’, d’avoir pris le temps de lire entièrement ou en partie ce projet, de le marquer au ‘bic rouge’, de faire des suggestions très pertinentes, de revoir la mise en page, de vérifier l’index, de m’avoir régulièrement encouragé à mener ce projet-action jusqu’au bout et surtout de toujours avoir été là, partout.
Cet ouvrage est dédié à la mémoire de tous les ‘comme-morts-rien’, ‘morts pour rien’, au cours de la traversée inhumaine principalement d’Anjouan à Mayotte qui leur a été imposée en plein cœur de leur territoire de cœur par la République pour laquelle ‘La Liberté, l’Égalité et la Fraternité’ sont dans le contexte comorien, de vains mots. Puissent aussi « les vrais morts – les survivants » à cette catastrophe anachronique, déshumanisante, silencieuse, mais qui dans l’âme sont déjà morts de dégoût, de désabusement, de désespérance et de désespoir, retrouver un brin d’espoir qui fasse tenir.
Ce projet porte ma signature mais au fond, c’est aussi l’œuvre des auteur.e.s étudié.e.s, des victimes de la traversée dont le sort continue de m’interpeller, des nombreux témoins qui ont pris le temps de m’éduquer sur la question, des étudiant.e.s, des collègues, mentors, des curieux et des militante.s de la cause humaine qui m’ont encouragé à poursuivre cette recherche sur un sujet très sensible.
To you all, with H.O.P.E.