Notes sur les contributeurs

In: Anna Langfus, la Shoah, le silence et la voix
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Notes sur les contributeurs

Juliette Adams

est professeure de Lettres au lycée et a soutenu une thèse à l’université de Lille intitulée « Une nouvelle écriture du génocide juif au début des années soixante : Anna Langfus et Piotr Rawicz » (sous la direction de Nelly Wolf). Elle est l’auteure de plusieurs articles sur Rawicz et Anna Langfus.

José-Luis Arráez

est maître de conférences en Littérature française à l’Université d’Alicante (Espagne). Ses travaux portent notamment sur l’analyse narratologique et sémiotique des « écritures intimes » de la Shoah (1re génération – femmes), l’analyse de la production littéraire de la 3e génération de la Shoah, la mémoire individuelle et collective de la Shoah et la fiction narrative de la Shoah.

Jadwiga Bodzińska-Bobkowska

est enseignante‑chercheuse à l’Université de Gdańsk (Pologne) et traductrice. En 2021, elle a soutenu et publié une thèse sur l’œuvre littéraire de Bruno Durocher/Bronisław Kamiński en mettant l’accent sur le rôle de la pratique scripturale dans les stratégies identitaires élaborées par l’auteur (Terytorium Podrzutka, Gdańsk, Éditions de l’Université de Gdańsk, 2021). Depuis, dans son travail scientifique, elle s’occupe de la littérature polono-juive d’expression française (Durocher, Langfus, Rawicz).

Maxime Decout

est professeur à l’université de la Sorbonne et membre junior de l’IUF. Il travaille sur les relations entre judéité et littérature, auxquelles il a consacré deux essais : Albert Cohen : les fictions de la judéité (Classiques-Garnier, 2011) et Écrire la judéité (Champ Vallon, 2015). Son dernier essai, Faire trace (Corti, 2023), est consacré à l’écriture de la Shoah. Il est le co-fondateur, avec Nelly Wolf, de l’association LIEJ (Littérature et judéité). Il a participé à la publication des œuvres de Perec dans la Bibliothèque de la Pléiade (2017), rédigé l’Album Romain Gary dans la Bibliothèque de la Pléiade (2019) et a publié, aux Éditions de Minuit, quatre essais qui interrogent les relations entre authenticité, mensonge, écriture et lecture : En toute mauvaise foi (2015), Qui a peur de l’imitation ? (2017), Pouvoirs de l’imposture (2018) et Éloge du mauvais lecteur (2021).

Jean-Paul Dufiet

est professeur de Langue et Linguistique françaises (Dipartimento di Lettere e Filosofia – Università di Trento) et directeur du Centre Linguistique (Università di Trento). Il est spécialiste de l’analyse du texte dramatique et de l’analyse du discours. Il a publié de nombreuses études sur le texte de théâtre, en particulier sur le théâtre de la Shoah et de l’antisémitisme. Le théâtre de Jean-Claude Grumberg est au centre de ses recherches. Il a notamment édité la pièce d’Anna Langfus Les Lépreux, première pièce de théâtre sur la Shoah écrite en langue française (Le premier théâtre de la Shoah, Forum, Udine, 2012).

France Grenaudier-Klijn

est professeure responsable du programme de français à l’Université Massey en Nouvelle-Zélande. Spécialiste de l’œuvre de Patrick Modiano (1945-) et de la romancière Belle Époque Marcelle Tinayre (1870-1948), elle s’intéresse en particulier à la frontière entre historiographie et écriture romanesque dans le contexte de l’après-Shoah. Ses travaux récents incluent la publication d’un livre consacré à la représentation du féminin dans l’œuvre de Patrick Modiano (2017). Elle est l’auteure de nombreux articles portant sur la littérature post- Holocauste (Anna Langfus, Cécile Wajsbrot, Léa Veinstein, Jacqueline Saveria- Huré, Philippe Claudel. Laurent Binet), le roman policier (Catherine Klein, Dominique Sylvain, Thierry Jonquet), l’écriture féminine (Lorette Nobécourt, Catherine Cusset, Agnès Desarthe, Alice Ferney), la culture populaire (Serge Gainsbourg) et l’enseignement du FLE.

Renata Jakubczuk

est professeure à l’Université Marie Curie-Skłodowska à Lublin. Elle s’intéresse au théâtre francophone du XXe et XXIe siècles. Elle a publié Entre la protestation tragique et la révolte dramatique : Camus et Rostworowski (Éditions universitaires de l’UMCS 2009) et Téo Spychalski : Dépassement scénique du littéraire (Peter Lang, 2015). Elle a rédigé Parler des émotions : entre langue et littérature (UMCS, 2011), Recyclage et décalage. Esthétique de la reprise dans les littératures française et francophone (UMCS, 2013), Ami(e)s et amitié(s) dans les littératures en langues romanes (UMCS, 2017).

Sylwia Kucharuk

est professeure de l’Université Marie Curie-Skłodowska à Lublin, et l’auteure de deux monographies, Pirandello i Szaniawski. Przyczynek do badań komparatystycznych (2011), Jean Anouilh. En quête de la métathéâtralité (2019), ainsi que de nombreux articles concernant l’œuvre dramatique de Matéi Visniec. Son domaine d’intérêt est le théâtre français et francophone du XXe et du XXIe siècle.

Diana Mistreanu

est docteure de l’Université du Luxembourg et de l’Université Paris-Est. Elle est actuellement chargée de cours et candidate à obtention de l’habilitation à diriger des recherches à l’Université de Passau (Allemagne). Ses domaines de recherche sont les études littéraires cognitives et les littératures contemporaines de langue française. Elle s’intéresse en particulier à l’interaction entre le corps-esprit-cerveau et la fiction littéraire ainsi qu’aux écrivains dits « translingues » et aux littératures autochtones du Canada. Elle a publié des articles sur plusieurs autrices et auteurs (Andreï Makine, Shumona Sinha, José Saramago, Alain Damasio, Pierre Michon, Mathias Énard, Aurélie Jean, Romain Gary) ainsi qu’un volume collectif co-édité avec Sylvie Freyermuth, Explorations cognitivistes de la théorie et la fiction littéraires (Paris, Hermann, 2023) et une monographie sur la représentation de l’activité mentale dans l’œuvre d’Andreï Makine (Andreï Makine et la cognition humaine. Pour une transbiographie, Paris, Hermann, 2021).

Amelia Peral Crespo

est professeure de langue et littérature française à l’Université d’Alicante. Docteure en Philologie Française, elle centre ses recherches sur les différentes manifestations de la mémoire, la construction identitaire et la résilience narrative dans la production littéraire de la Shoah. Elle dirige le Groupe de recherche de l’Université d’Alicante, Midel (Memoria e Identidades literarias y culturales. VIGROB 271). Elle est l’auteure de plusieurs publications : « La résilience narrative comme construction identitaire dans l’écriture transgénérationnelle de la Shoah », Continuum (Revue des Écrivains Israéliens de Langue Française), 2020 ; « Perspectiva de género en la literatura de la Shoá : una escritura transgeneracional », Feminismo/s, vol. 34, 2019 ; « Identité narrative et Intertextualité dans l’écriture autofictionnelle d’Hélène Cixous et d’Annie Cohen », Cuadernos de investigación filológica, vol. 46, 2019 ; « Le silence, ce cri qui résonne dans l’écriture de Viviane Forrester », Çédille, Monografías 5, 2015, Cuerpo de Reescritura. La intertextualidad en la escritura de Hélène Cixous. Berna, Peter Lang, 2013 ; (2012) « La memoria fragmentada en la narrativa de Esther Orner », in Arráez, J.L. y Peral, A. (coord.), Memoria de la Shoá : Literatura y Testimonio, Collado Villalba (Madrid), Sefarad editores, 2012 ; La resiliencia narrativa, Valencia, Editorial Tirant lo Blanc, 2023.

Jean-Yves Potel

est auteur d’ouvrages d’histoire politique et culturelle, sur la Pologne et l’Europe centrale. Docteur habilité en science politique et historien, il a pendant trente ans, parallèlement à une carrière administrative (DATAR, MAE), enseigné l’histoire de l’Europe centrale dans les universités de Paris VIII, Paris 1 Panthéon Sorbonne, à l’Institut d’études politiques de Paris et à l’Université de Varsovie. Conseiller culturel à l’ambassade de France à Varsovie (2001-2005), puis correspondant pour la Pologne du Mémorial de la Shoah (2006-2016), il collabore régulièrement à la revue Esprit, il est membre des rédactions de En attendant Nadeau et Mémoires en jeu. Auteur d’une quinzaine d’ouvrages, il a notamment publié Les Disparitions d’Anna Langfus (Editions Noir sur Blanc, Paris, 2014).

Piotr Sadkowski

est professeur de littérature à l’Université Nicolas Copernic de Toruń. Ses recherches concernent, entre autres, le roman de l’extrême contemporain, l’écriture migrante au Québec et en France, la thématique juive (Albert Cohen, Piotr Rawicz, Anna Langfus, Georges Perec, Régine Robin, Abraham M. Klein, Gilles Rozier), le mythe, la mémoire et la postmémoire. Il a publié Récits odysséens. Le thème du retour d’exil dans l’écriture migrante au Québec et en France (Presses de l’Université Nicolas Copernic, 2011) ainsi que des articles dans des revues universitaires et ouvrages collectifs en Pologne et à l’étranger. Il est coauteur, avec Anna Branach-Kallas, de Comparing Grief in French, British and Canadian Great War Fiction (1977-2014) (Brill-Rodopi, 2018).

Annelies Schulte Nordholt

enseigne la littérature française à l’Université de Leiden (Pays-Bas). Spécialiste de Blanchot et de Proust, elle a publié de nombreux articles sur la littérature moderne et contemporaine. Sur la littérature de la Shoah, elle a publié notamment l’essai Perec, Modiano, Raczymow. La génération d’après et la mémoire de la Shoah (Amsterdam, Rodopi, 2008) et le volume collectif Témoignages de l’après-Auschwitz dans la littérature juive-française d’aujourd’hui (Amsterdam, Rodopi, 2008). Son dernier livre, Georges Perec et ses lieux de mémoire. Le projet de Lieux (Leiden, Brill) a paru en 2022.

Nelly Wolf

est professeure émérite à l’université de Lille, où depuis 2014 elle dirige avec Maxime Decout le séminaire « Ecrivains et artistes juifs ». Elle est également, toujours avec Maxime Decout, co-fondatrice de la LIEJ (Littérature et judéité). Elle a publié de nombreux articles sur les écrivains juifs de langue française et a fait paraître récemment Le juif imaginé. D’Elsa Triolet à Romain Gary (CNRS éditions, 2023). Elle s’intéresse aussi depuis toujours à la sociologie de la littérature, aux liens entre la littérature, les styles littéraires, la politique et la société. A ce sujet, elle est l’autrice du Roman de la démocratie (PUV, 2003) et a publié Le Peuple à l’écrit : de Flaubert à Virginie Despentes (PUV, 2019).

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