Notes sur les contributeurs
Emilio Campagnoli
a soutenu sa thèse de doctorat de littérature française en juin 2022 à l’université d’Urbino « Carlo Bo », en cotutelle avec l’Université Paris-Est Créteil. Sa thèse s’intitule « La Normandie : les lieux de rencontre entre Proust et Monet ».
Hélène Charcharé
est docteure en Littérature et civilisation française/s de l’Université Sorbonne Nouvelle-Paris 3, et professeure de langues étrangères, vivant et travaillant actuellement en Grèce. Ses principaux intérêts scientifiques se portent sur Proust et Platon. Elle a commencé ses études à la Sorbonne-Paris 4 où elle a écrit un mémoire de licence portant sur « Proust et le mythe néoplatonicien », et un mémoire de maîtrise concernant « Proust et l’androgyne ». Elle a publié l’article « Mort et au-delà chez Proust » dans le Bulletin Marcel Proust de 2017 et l’article « L’hermogénisme proustien » dans le Bulletin Marcel Proust de 2020. Un troisième article « À la recherche d’une esthétique » est publié dans la revue en ligne LINKs series 5-6, tandis qu’un quatrième vient d’être publié dans la revue argentine Recial portant le titre « La huella de Proust en la obra de Georges Seferis ».
Dominique Defer
est l’auteur d’une thèse de doctorat : À la recherche du temps perdu : enchantement, désenchantement, connaissance. Elle a publié en 2017, aux éditions Honoré Champion, un essai intitulé À la recherche du temps perdu : une architecture initiatique, en collaboration avec l’architecte Francis Coutant, et, en 2022, aux éditions du Murmure, un essai intitulé Les Plaisirs dans À la recherche du temps perdu. Elle a rédigé des articles pour le Bulletin de la Société des Amis de Marcel Proust, et les revues Marcel Proust aujourd’hui et Les Trésors de la littérature. Elle a aussi été rédactrice de contenus pédagogiques à destination des collégiens et lycéens.
Gilles Dupuis
est professeur titulaire au Département des littératures de langue française à l’Université de Montréal, où il enseigne la littérature québécoise contemporaine, et membre du Centre de recherche interuniversitaire sur la littérature et la culture québécoises (CRILCQ). Ses recherches portent sur les écritures migrantes, dans une perspective transculturelle, ainsi que sur la pratique littéraire de la parodie et du pastiche. Il est l’auteur de l’essai Le Cycle des réincarnations. L’œuvre transmigrante de Ying Chen paru chez Classiques Garnier en 2021.
Valèria Gaillard Francesch
est journaliste culturelle et traductrice de Marcel Proust en catalan. Elle a déjà publié quatre volumes de l’œuvre avec la maison d’édition Proa. Actuellement, elle est professeure associée de traduction littéraire à l’Université Autonome de Barcelone (UAB) et a soutenu sa thèse de doctorat sur la poétique de la traduction chez Proust à l’Université de Barcelone (UB). Elle a également traduit Flaubert, Stendhal, Zola, Marceline Desbordes-Valmore et Charlotte Delbo.
Yvonne Goga
est professeure des universités à la Faculté des lettres de l’Université Babeș- Bolyai, Cluj-Napoca, Roumanie. Elle a fondé et conduit le Centre d’étude du roman français actuel. Elle a publié de nombreux articles et des livres parmi lesquels : Rêver ou écrire : L’esthétique du rêve dans le roman de Marcel Proust ; Georges Perec. L’art du roman ou l’art d’écrire ; Essais sur le roman français du XXe au XXIe siècle.
Kirsten von Hagen
est professeure de Littérature et culture française et espagnole à l’université de Giessen depuis 2013. Domaines de recherche : intermédialité, transferts culturels, littérature du XIXe siècle, esthétique de la littérature rom, littérature et opéra, littérature et téléphonie, adaptations cinématographiques, auteurs entre autres Gautier, Proust et Anna de Noailles.
Sjef Houppermans
est professeur émérite de l’université de Leiden aux Pays-Bas. Il a notamment publié des livres sur Beckett, Proust, Roussel, Robbe-Grillet, Ollier. Il codirige la revue Marcel Proust aujourd’hui.
Nell de Hullu-van Doeselaar
est docteure de l’Université de Leyde. Elle a publié chez Champion Marcel Proust – La Rosace de Rivebelle (2018). Elle est secrétaire de la Société Néerlandaise de Marcel Proust et collabore à la rédaction de Marcel Proust Aujourd’hui.
Luzius Keller
a fait ses études à Zurich, Genève et Florence. Il enseigne à l’université de Berlin, de Zurich et de Paris 8. Ses publications portent sur la poésie des XVIe et XVIIe siècles, sur le théâtre classique, sur le romantisme, sur le roman au XXe siècle, sur la poésie suisse contemporaine et sur Proust. Il est l’auteur d’une édition des œuvres de Proust en allemand (14 volumes) et de l’anthologie Modern and Contemporary Swiss Poetry (2012). Il est traducteur de Proust, de Pierre Chappuis et du romanche.
Fabio Libasci
est docteur de recherche et chargé de cours à l’Université de Bologne. Il s’intéresse aux rapports entre la littérature et les arts, notamment à la photographie, aux écritures de soi et à la pathographie. Il a édité Littérature et sida en 2016 et, en 2018, il a publié Le passioni dell’io. Hervé Guibert lettore di Michel Foucault. Sur la Recherche. Il a publié des articles sur le dispositif visuel de la sexualité, sur le deuil, sur les traductions en italien et sur Barthes en tant que lecteur proustien.
Roger Marmus
est, depuis 2003, docteur en études scandinaves de la Sorbonne – Paris 4. Sa thèse portait sur les notions de nature et de paysage dans l’œuvre du Suédois August Strindberg. Il a depuis participé à divers colloques internationaux qui ont donné lieu à des traductions et des publications traitant, entre autres, de la description des paysages nordiques chez des écrivains français (Jules Verne, Erik Orsenna) et suédois, de l’écriture érotique en Scandinavie, de l’exil scandinave en Amérique du Nord et de l’éducation dans les pays nordiques. Ancien lecteur étranger de l’université de Göteborg, il travaille actuellement dans cette même ville dans le domaine de l’aide aux nouveaux arrivants.
Manet van Montfrans
a enseigné l’histoire et la littérature françaises à l’Université d’Amsterdam. Elle a publié des études et essais notamment sur Perec, Proust, Bergounioux, Darrieussecq, Mauvignier, Michon, Modiano, Roubaud. Une sélection de ses essais a paru dans un recueil en néerlandais (2014). Publication récente : une monographie sur Perec, également en néerlandais, Georges Perec, een gebruiksaanwijzing (Georges Perec, mode d’emploi, 2019). Elle travaille actuellement sur la (ré)édition en néerlandais de l’œuvre (fiction et non-fiction) de Perec.
Mireille Naturel
est maître de conférences-HDR émérite à l’université de la Sorbonne nouvelle. Elle a commencé sa carrière à l’étranger, détachée auprès du Ministère des Affaires étrangères. Elle a consacré de nombreux ouvrages et articles à l’auteur de la Recherche, dont Proust et Flaubert : un secret d’écriture, publié chez Rodopi (1999, rééd. 2007). Elle est également l’auteur de Marcel Proust, l’arche et la colombe (Michel Lafon, 2012, rééd. 2022). Elle a exercé différentes fonctions au sein de la Société des Amis de Marcel Proust et est maintenant Présidente de l’ARIPIC (Association des Rencontres internationales proustiennes d’Illiers-Combray).
Nedret Öztokat Kiliçeri
est Professeure à l’Université d’Istanbul au Département de Langue et littérature françaises ; membre du Bureau de la Fédération romane de sémiotique ; curateure des activités culturelles organisées en Turquie à l’occasion du centenaire de la mort de Marcel Proust.
Caterina Palmisano
est doctorante en co-tutelle à l’Université de Sienne et à l’Université de Haute- Alsace. Elle prépare une thèse intitulée Proust et la Troisième République ou comment un romancier se documente dans la presse, sous la direction des professeurs Pierluigi Pellini et Luc Fraisse.
Luciana Persice Nogueira-Pretti
est Professeur des Universités à l’Université de l’État de Rio de Janeiro (UERJ – Brésil) et a publié une douzaine d’essais sur Proust et la Belle Époque proustienne, dont « L’Union pour l’Action morale et sa lutte contre l’utilitarisme dans l’enseignement à la Belle Époque », in Luciana Persice Nogueira-Pretti (Org.) Literaturas Francófonas IV : debates interdisciplinares e comparatistas, Rio de Janeiro, Dialogarts, 2020, 321-344 ; et « La Belle Epoque aux yeux de son chroniqueur paradigmatique. Le regard archéologique de Marcel Proust à la recherche d’une poétique du vestige », in Cristina Alvares et Maria do Rosário Girão (Org.), La Belle Epoque revisitée, Paris, Le Manuscrit, 55-74, 2018.
Yangjie Zhao
est doctorant à l’École normale supérieure (ENS-PSL) et prépare une thèse sous la direction d’Anne Simon et de Marie Laureillard sur la traduction et la réception de l’homosexualité dans À la recherche du temps perdu en Chine. Il est traducteur chinois de The Bell Jar de Silvia Plath et de La fable du monde de Jules Supervielle, et a également publié une série d’articles sur la question du genre dans la revue Vice.