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Depuis près de deux siècles, la question de l’esclavage et de la traite négrière est au coeur des relations internationales. Du Congrès de Vienne de 1815 qui dénonce un commerce « répugnant aux principes d’humanité et de morale universelle » jusqu’à la Cour internationale de Justice qui évoque en 1970 les « principes et [l]es règles concernant les droits fondamentaux de la personne humaine, y compris la protection contre la pratique de l’esclavage » comme source d’obligations erga omnes, le droit international contemporain est caractérisé par la construction progressive d’un régime international relevant de la notion de jus cogens.
Alors que de nombreux travaux récents évoquent l’esclavage sous l’angle historique ou dans une perspective contemporaine, cet ouvrage présente l’originalité de s’inscrire dans une perspective juridique de longue durée, au carrefour des sources formelles et matérielles du droit international public, tout en l’éclairant des débats les plus actuels sur les responsabilités historiques en la matière.
Alors que de nombreux travaux récents évoquent l’esclavage sous l’angle historique ou dans une perspective contemporaine, cet ouvrage présente l’originalité de s’inscrire dans une perspective juridique de longue durée, au carrefour des sources formelles et matérielles du droit international public, tout en l’éclairant des débats les plus actuels sur les responsabilités historiques en la matière.
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Depuis près de deux siècles, la question de l’esclavage et de la traite négrière est au coeur des relations internationales. Du Congrès de Vienne de 1815 qui dénonce un commerce « répugnant aux principes d’humanité et de morale universelle » jusqu’à la Cour internationale de Justice qui évoque en 1970 les « principes et [l]es règles concernant les droits fondamentaux de la personne humaine, y compris la protection contre la pratique de l’esclavage » comme source d’obligations erga omnes, le droit international contemporain est caractérisé par la construction progressive d’un régime international relevant de la notion de jus cogens.
Alors que de nombreux travaux récents évoquent l’esclavage sous l’angle historique ou dans une perspective contemporaine, cet ouvrage présente l’originalité de s’inscrire dans une perspective juridique de longue durée, au carrefour des sources formelles et matérielles du droit international public, tout en l’éclairant des débats les plus actuels sur les responsabilités historiques en la matière.
Alors que de nombreux travaux récents évoquent l’esclavage sous l’angle historique ou dans une perspective contemporaine, cet ouvrage présente l’originalité de s’inscrire dans une perspective juridique de longue durée, au carrefour des sources formelles et matérielles du droit international public, tout en l’éclairant des débats les plus actuels sur les responsabilités historiques en la matière.
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Abstract
Esquissant les conclusions du colloque, Emmanuel Decaux met en lumière la dialectique ente droit et religion, en tenant compte de la diversité des religions et de la variété des droits, pour s’interroger sur ce que « dit » la religion du droit international et ce que « dit » le droit international de la religion. Ce faisant, il passe en revue les sources matérielles du droit international, jusque dans les débats récents sur la « guerre juste » ou la R2P, ainsi que les sources formelles, avec le statut particulier du Saint-Siège comme « sujet primaire » mais aussi celui de l’oci, comme organisation international. Au-delà des « sujets de droits », de nombreux autres acteurs des relations internationales sont à prendre en compte, y compris dans la nébuleuse des ong. Enfin M. Decaux s’attache à l’interaction des normes, avec l’encadrement juridique de la liberté de religion, dans sa dimension individuelle comme institutionnelle, par le droit international des droits de l’homme, ainsi qu’aux débats sur la « diffamation des religions » dans les enceintes internationales. L’accent mis sur « le dialogue des cultures, des civilisations et des religions » depuis le tournant de 2001, montre assez l’interaction permanente entre droit et religion dans le monde moderne.