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Résumé
Frédéric le Grand (1712–1786), roi de Prusse, avait un penchant marqué et parfois étrange pour les animaux. Les perroquets et les singes, mais surtout les chevaux et les chiens, ont été ses fidèles compagnons tout au long de sa vie. Sa vénération pour les animaux n’est pas seulement le résultat d’un amour soudain, mais va de pair avec une profonde réflexion philosophique sur les animaux dans la tradition de Locke, de Newton et de Voltaire. En particulier ses poèmes livrent une source peu connue sur le point de vue singulier du roi de Prusse sur les animaux.
Abstract
Frederick the Great (1712–1786), King of Prussia, had a strong and sometimes strange liking for animals. Parrots and monkeys, but especially horses and dogs, were his faithful companions throughout his life. His veneration for animals was not only the result of his personal emotions but also went hand-in-hand with deep reflections upon animal behaviour, in the philosophical tradition of Locke, Newton and Voltaire. Accordingly, Frederick’s poems, which have been little studied in this context, are probed here to provide fresh insight into the Prussian king’s unique relationship with animals.