Search Results
Résumé
Dans Les Rêveries de la femme sauvage et Le Scorpion, ou la Confession imaginaire, Hélène Cixous et Albert Memmi donnent à lire les blessures d’enfances malmenées à cause d’exclusions d’ordre ethnoreligieux. Jamais mis en relation, les récits d’enfance respectifs montrent les différentes étapes de l’ex-communion, de l’enclos ségrégé à l’école comme « morsure » primordiale, scène primitive. Entre assimilation et aliénation, le sujet se compense par l’écriture et l’exil. De plus, chacun s’est choisi un « totem » pour exorciser cet « enclos ». Memmi choisit le scorpion, tandis que Cixous s’accompagne du chien Fips pour affronter les revers d’une enfance entre plusieurs marges, trouvant son « centre » dans l’écriture.