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Abstract
This essay explores the situation in the Deccan in the late sixteenth and early seventeenth centuries, at a time when the Mughal empire was expanding over the Ahmadnagar Sultanate and beginning to threaten both Bijapur and Goa. It does so through a close reading of two sources, the reports of the Mughal court-poet Abu'l Faiz 'Faizi,' who was sent there as a Mughal envoy in the early 1590s; and the autobiographical text of Asad Beg Qazwini, who followed Faizi some ten years later. It seeks to demonstrate the role of the Deccan as frontier zone in this period, not only between northern and southern India, but equally between Safavid Iran and Mughal India. Cet essai est consacré à l'étude de la situation politique dans le Deccan au tournant du XVIIe siècle, en s'appuyant sur deux sources peu explorées. La première est la collection des rap- ports envoyés par le poète et diplomate Abu'l Faiz 'Faizi', qui se trouvait dans le Deccan autour de 1591-92 comme représentant de l'empereur moghol Akbar. La seconde source est le récit autobiographique d'Asad Beg Qazwini, également envoyé par les Moghols au début du XVIIe siècle dans une mission auprès du Sultan de Bijapur, Ibrahim II. Nous nous efforçons de démontrer le rôle du Deccan comme région frontière, à la fois entre l'Inde du Nord et l'Inde du Sud, et entre les zones d'in fluences des Moghols et des Safavides.
Abstract
This paper addresses the evolving profile of the class of scribes or munshīs who emerged during the phase of consolidation of Mughal rule in northern India, as Mughal power waned in the course of the eighteenth century. It argues that while the social and political base of this class was expanded by opportunities provided by the empire, these munshīs in turn sought to develop their own understanding of events both past and present. In the late seventeenth century, they began to generate their own templates of history writing together with other forms of belles-lettres. In the first half of the eighteenth century, their power seemed to be on the increase as many made the transition to becoming significant political actors themselves. However, they were unable to consolidate their position in the latter decades of the century, when they emerged instead as critics of the new forms that Mughal power was taking. The essay is based on a reading of texts produced by a number of these authors, largely in Persian.Cet essai s’adresse au problème de l’évolution de la classe des scribes ou des munshīs qui avaient émergé pendant la phase de la consolidation du règne des Moghols en Inde du Nord, avec l’affaiblissement de la puissance de l’empire au cours du dix-huitième siècle. La base sociale et politique de cette classe était augmentée par des occasions fournies par l’empire, et en revanche les munshīs ont cherché à fournir leur propre interprétation des événements du passé et du présent. Vers la fin du dix-septième siècle, ils ont commencé à produire leurs propres cadres pour l’écriture d’histoire ainsi que d’autres formes de belles-lettres. Dans la première moitié du dix-huitième siècle, leur puissance semblait être en augmentation et un certain nombre d’entre eux a fait la transition entre simples témoins et acteurs politiques significatifs. Cependant, c’était une situation qu’ils ne pouvaient pas consolider dans les dernières décennies du siècle, où ils ont émergé comme critiques des nouvelles formes que la puissance des Moghols prenait. L’essai est basé sur une lecture des textes produits par un certain nombre de ces auteurs, en grande partie en persan.