Search Results

You are looking at 1 - 10 of 10 items for

  • Author or Editor: Sophie Roux x
  • Search level: All x
Clear All
In: Early Science and Medicine
In: Revue de Synthèse
In: Revue de Synthèse
In: Revue de Synthèse
Author:

Quatre propositions relatives aux lois de la nature à l'âge classique doivent être distinguées. 1. Certaines régularités dans les phénomènes ont été découvertes. 2. Un concept de loi a émergé. 3. La science classique se caractérise par l'instauration de l'idée de légalité de la nature. 4. De nouveaux usages du mot « loi » sont apparus dans les textes scientifiques. Cet article est uniquement consacré à l'analyse de la quatrième et dernière de ces propositions, autrement dit à un problème terminologique. Dans un premier temps, il procède à la description des usages sémantiques du mot « loi » qui ont pu contribuer à la constitution de son sens classique: usage spécifique, usage disciplinaire, usage physique, usage mathématique, usage métaphysique. Dans un second temps, il analyse les différents moments de la diffusion de ce mot dans les sciences au XVIIe siècle. La thèse générale soutenue est finalement que, si le terme « loi » a bien été utilisé dans les sciences sans référence à un Dieu législateur avant le XVIIe siècle, seule cette référence, autrement dit la rencontre entre l'usage physique et l'usage métaphysique, a permis sa généralisation dans le tournant du XVIIe siècle au XVIIIe siècle.

In: Revue de Synthèse
In: Early Science and Medicine
Author:

Résumé

Cet article esquisse une généalogie du privilège que le terme concept a acquis en français par rapport à notion et à idée en se fondant non seulement sur les ouvrages des philosophes, mais sur des dictionnaires de langue philosophique. Il comprend quatre parties chronologiques. Après avoir étudié l’introduction des termes concept, notion, idée dans la langue philosophique, la première partie répertorie leurs usages dans les dictionnaires scolastiques du SVII e siècle. La deuxième montre que Descartes a imposé idée en donnant de ce terme une acception large et que les dictionnaires post-cartésiens la reprenne. La troisième établit que Kant a, contre cette acception large, introduit une distinction entre Begriff et Idee, mais que, initialement, les dictionnaires français refusèrent cette distinction. La quatrième et dernière partie est consacrée à un XX e siècle marqué par l’idéalisme allemand et l’analyse logique : aussi différentes qu’aient été ces deux traditions, elles ont été d’accord pour consacrer la prééminence du terme concept.

In: Revue de Synthèse
Volume Editors: and
During the last decades of the twentieth century highly imaginative thought experiments were introduced in philosophy: Searle’s Chinese room, variations on the Brain-in-a-vat, Thomson’s violinist. At the same time historians of philosophy and science claimed the title of thought experiment for almost any argument: Descartes’ evil genius, Buridan’s ass, Gyges’ ring. In the early 1990s a systematic debate began concerning the epistemological status of thought experiments. The essays in this volume are an outcome of this debate. They were guided by the idea that, since we cannot forge a strict definition of thought experiments, we should at least tame the contemporary wild usage of this notion by analysing thought experiments from various periods, and thus clarify how they work, what their limits are, and what their conceptualisation could be.

Medieval and Early Modern Science, 15
In: Revue de Synthèse