Moore en 1814, M. Chamberlagne et H. Mac Donell par la suite (T. Filesi, Napoli e Algeri . . . cit., p. 120-122).

Mac Donell abandonna Alger le 31 janvier 1824, accusé par le gouvernement de la ville de favoriser la rébellion de la Kabylie et d’autres actions contraires à ses intérêts. Après le blocus de la ville par l’escadre commandés par l’amiral Harry Neal, le gouvernement anglais nomma un nouveau consul (William Danfort), à qui le dey prohiba d’assumer la charge consulaire d’autres pays que le sien (cf. C. Piazza, Il Granducato di Toscana e la Reggenza di Algeri (1814-1830), in R.H. Rainero, op. cit., p. 187-188).

ASN, AE, 2381: lettre du consul Girardi au Prince de Cassaro, ministre des Affaires étrangères, 27.6.1835.

Cf. Ch.-A. Julien, op. cit., p. 126. D’après Julien, la colonne était composé de 2.000 hommes et avait perdu à la Macta le quart de ses effectifs : la bataille avait eu lieu le 28 juin.

ASN, AE, 2381: lettre du 11.7.1835.

ASN, AE, 2381: lettre du 18.7.1835.

ASN, AE, 2381: lettres des 25.7 et 12.9.1835.

ASN, AE, 2381: lettres des 29.10 et 1.12.1835.

ASN, AE, 2381: lettres des 7.12 et 14.12.1835 et du 9.1.1836.

ASN, AE, 2381: lettre du 21.2.1836. D’après le consul Girardi, on a compté 80 blessés parmi les troupe française au cours de cette expédition.

ASN, AE, 2381: lettres des 29.3, 10.4 et 21.5.1836. Toutefois, la faiblesse de l’armement de l’émir rendait impossible la confrontation avec l’armée française lorsque l’artillerie était en jeu.

ASN, AE, 2381: lettre du 4.6.1836. D’après une autre hypothèse, leur arrestation aurait été la conséquence des lettre de dénonciation contre le gouverneur qu’ils avaient envoyé à Paris.

ASN, AE, 2381: lettres des 23.7 et 30.7.1836. La bataille de la Sikkak, dont on parle ici, avait eu lieu le 6 juillet : cet exploit avait permis à Bugeaud de ravitailler non seulement le camp de la Tafna, mais aussi la ville de Tlemcen, qui entre temps avait été bloquée par les troupes de l’émir.

ASN, AE, 2381: lettre du 14.6.1836.

ASN, AE, 2381: lettre du 2.7.1836 (sur le même sujet, ASN, AE, 7051: lettre du 16.7.1836). Les tensions entre la France et les États Unis étaient très forte à cette époque : dans une lettre du consulat d’Alger du 14.11.1835 on donnait pour probable une guerre entre les deux pays (ASN, AE, 7051: cf. A. Bozzo, op. cit., p. 254). Les « îles Schiaffarines » (Chaffarines ou Zaffarines en français, Chafarinas en espagnol, probablement du nom arabe Zafran, ou bien du nom de la tribu berbère des Yaffarines) sont trois îlots situés en face de la côte du Maroc, non loin de l’embouchure de la Muluya, et à 45 kilomètres à l’est de Melilla. Elles furent occupées par l’Espagne (qui y établit un pénitencier et qui encore aujourd’hui les occupe) en 1848.

Ibi, p. 217. La crainte française de l’intervention d’une autre puissance navale le long des côtes algériennes était manifeste aussi dans la convention de la Tafna, où un pouvait lire, à l’art. 13 du texte français, que « l’Émir s’engage à ne concéder aucun point sur le littoral à une puissance quelconque sans l’autorisation de la France ». Sur les intérêts et sur la politique des États Unis dans la Méditerranée des débuts du XIXe siècle cf. P. Soave, La rivoluzione americana nel Mediterraneo : prove di politica di potenza e declino delle Reggenze barbaresche (1795-1816), Giuffré, Milano 2004, qui toutefois ne traite pas de la période qui nous intéresse.

ASN, AE, 2381: lettres des 15.10, 29.10, 7.12.1837.

ASN, AE, 2381: lettre du 26.8.1837.

ASN. AE, 2384. Bugeaud avait été nommé le 29 décembre ; il était arrivé à Alger le 22 février.

ASN, AE, 7053, lettre s.d. [février 1841]. Cf. A. Bozzo, op. cit., p. 270.

Ibidem ; cf. aussi A. Bozzo, op. cit., p. 144.